Depuis son investiture à la maison blanche, le 20 Janvier dernier, pour son second mandat, Donald Trump ne cesse de créer le froid dans le dos des Européens, pourtant, alliés traditionnels des États-Unis depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Le locataire de la maison blanche a choisi son homologue Russe Vladimir Poutine, comme interlocuteur privilégié pour résoudre le conflit en Ukraine.
Il l’a répété à qui veut l’entendre, que la guerre qui déchire l’Ukraine doit être arrêtée maintenant sur la base d’un accord de paix signé avec le chef du Kremiln et que l’Ukraine doit abandonner certaines revendications pour y parvenir.
Cette position du 47e président des États-Unis est loin d’être soutenue par ses alliés Européens qui, depuis son retour à la maison blanche, ne cessent de réclamer leur participation dans les négociations qui vont s’ouvrir en Arabie Saoudite.
« Aucun accord de résolution ne doit être trouvé sans l’Ukraine et les Européens », ont-ils affirmé à plusieurs reprises.
Mais ces déclarations venant du président français Emmanuel Macron et de la présidente de la Commission Européenne ne semblent point impressionner le président Donald Trump, à plus forte raison d’attirer son attention.
Lui, Donald Trump, se contente juste de remettre les Européens à leur place dans les grands dossiers du moment. Les remettre à leur place, signifie tout simplement, leur montrer qu’ils ne valent rien sans les États-Unis et qu’ils restent et demeurent vulnérables face à la Russie, si toutefois Washington décide de se désengager de l’Otan.
Un engagement qui leur donne, depuis un certain temps, une certaine garantie de sécurité et de protection. Mais l’idée de la création d’une armée Europeenne, comme l’a toujours évoqué Emmanuel Macron depuis 2017, pourrait davantage pousser Donald Trump à revoir au fond l’engagement de des États-Unis à assurer la sécurité des Européens.
Il l’a déjà fait remarquer ces derniers jours, avec le possible retrait des États-Unis des exercices militaires de l’Itan prévus en 2026.
Quant à la résolution de la guerre en Ukraine, les Européens ont finalement compris qu’elle pourrait intervenir à tout moment, sans l’accord de l’Europe et du président Zelensky.
Il suffit juste que Washington arrête son soutien militaire et financier à l’Ukraine pour voir toutes les lignes du front s’effondrer à un rythme inattendu.
Il l’a fait savoir au président ukrainien de manière claire, que s’il refuse de négocier un accord avec Moscou, il finira par le regretter, dans la mesure où il n’a aucune carte en main pour peser dans les négociations à venir.
Ces propos de Donald Trump, bien qu’ils soient critiqués par certains pays alliés, constituent tout de même une vérité irrévocable, même si les Européens ne veulent pas voir la réalité sur cet angle.
Ils préfèrent plutôt enfoncer Zelensky dans une avanture suicidaire, avec des promesses qui ne verront jamais le jour. Parmi ces promesses qui resteront au stade des annonces, il y’a l’adhésion de l’Ukraine à l’Itan. Pour les experts les plus avertis, cette promesse n’est rien d’autre qu’une utopie de l’histoire.
Alors, face à la crise que ce conflit a créée au sein de l’Union Européenne, notamment l’inflation galopente, qui porte un coup sévère à leur économie, les Européens font semblant de travailler pour leur sécurité, dans le but de masquer la souffrance de leurs peuples.
Mais d’ici la fin du mandat de Donald Trump, tout porte à croire que chacun se retrouvera désormais à sa place dans la géopolitique internationale. Des changements majeurs s’annoncent aujourd’hui dans la configuration de nouvelles relations entre les puissances.
Washington, Moscou et Pékin pourraient s’entendre pour tirer le plus grand profit de cette nouvelle configuration. Et l’Union Européenne sera tout simplement mise à la marge, car même si elle a pris conscience de son retard, elle est loin encore de le rattraper face à ces trois grandes puissances du monde.
Mamadou Moussa Diallo
Infos-reelles.com
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