En cette période de transition mafieuse, chacun a sa méthode pour plaire au chef du cartel de Conakry et pour se faire maintenir à son poste. Morisanda ou plutôt Wouyasanda Kouyaté a quant à lui pour méthode de se placer dans une posture de fanfaronnade et de pantalonnade.
À chaque fois, qu’un pays partenaire émet des observations, fait des critiques ou des recommandations sur la situation calamiteuse des droits de l’homme et, d’une façon plus large, sur la conduite catastrophique de la Transition, il sort son refrain favori de souverainisme.
Alors qu’il n’y pas longtemps, c’est lui qui se réjouissait de ce qu’un officiel américain aurait transmis un message du président des États-Unis qui serait satisfait de la junte militaro-civile en Guinée.
Quelle incohérence ? Parler d’une Guinée qui n’a pas de leçons à recevoir quand les critiques sont défavorables et se vanter de l’appréciation d’un chef d’État étranger quand celle-ci est flatteuse.
D’ailleurs , c’était un gros mensonge parmi tant d’autres qui lui ont valu le surnom de » Wouyasanda ».
En réalité, ce n’est qu’un simple bouffon, une sorte de fou du village. Qui ne se souvient pas de son retour à Conakry avec des Guinéens qui vivaient en Tunisie ?
Il s’était jeté dans les bras du chef du cartel de Conakry en versant des larmes de crocodile comme s’il rentrait d’une guerre qu’il aurait remportée. Même ce dernier était visiblement gêné par cet acte ubuesque.
Plus dramatique a été son rôle dans la mort du Général Sadiba Koulibaly qu’il a livré à ses bourreaux dans le seul but de garder son poste.
Wouyasanda Kouyaté doit savoir qu’il fait partie aujourd’hui de ces « cadres » honnis à jamais et qui ont condamné leur propre progéniture à la honte.
𝗦𝗘𝗞𝗢𝗨 𝗞𝗢𝗨𝗡𝗗𝗢𝗨𝗡𝗢
𝗥𝗘𝗦𝗣𝗢𝗡𝗦𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗧𝗥𝗔𝗧𝗘𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗣𝗟𝗔𝗡𝗜𝗙𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗨 𝗙𝗡𝗗𝗖
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