Bruxelles, 7 décembre 2024. Le thème de mon ouvrage aborde une problématique spécifique à mon pays, la Guinée :
Ce pays habité par une population chaleureuse et accueillante, aspire vivre dans un État de droit où la justice, indépendante et respectueuse de la loi, est garante de la sécurité, de la paix et de la stabilité.
Depuis 1958, la Guinée a été gouvernée par deux présidents civils et trois militaires, auxquels s’ajoute l’actuel président de la transition militaire.
Au cours des différents régimes, une problématique majeure persiste : celle de la justice au service de la loi. Cette problématique est à l’origine des frustrations en Guinée, de mauvaise gouvernance et de conflits socio-politiques.
C’est ce constat qui a suscité mon intérêt pour ce sujet, car je suis convaincu qu’une justice libre et indépendante est le socle de la cohésion sociale, de la stabilité politique, de la sécurité pour chaque citoyen, quelle que soit son appartenance ethnique et ses opinions, et gage de bonne gouvernance.
Il convient de rappeler que la justice guinéenne a connu plusieurs réformes au fil des années. Depuis la Première République, avec la création du Tribunal populaire, qui prendra la dénomination de Tribunal révolutionnaire en 1962, jusqu’à l’instauration d’une séparation des pouvoirs qui a introduit une certaine indépendance théorique de la justice sous la Deuxième République.
Cependant, mon analyse se concentre sur les réformes entreprises entre 2010 et 2024, car ces dernières ont suscité de grands espoirs.
En décidant d’écrire sur ce sujet, ma réflexion s’est structurée autour d’une question centrale qui constitue la matrice de mon ouvrage:
Comment apprécier la réforme de la justice guinéenne à l’aune des droits de l’homme ?
Car quelles que soient la pertinence des réformes entreprises, elles demeurent vaines si elles ne se traduisent pas par une amélioration tangible du fonctionnement de la justice en matière de protection des droits de l’homme.
Cet ouvrage comprend deux parties:
Dans la première partie, j’analyse les objectifs et les résultats attendus de la réforme de la justice en Guinée.
Dans la seconde partie, j’évalue l’impact de la réforme sur les droits de l’homme, en mettant en lumière les avancées normatives, notamment la révision et l’adoption de nouvelles lois, ainsi que les défis liés à leur application.
Pour renforcer l’indépendance de la justice et garantir une meilleure protection des droits de l’homme en Guinée, je formule des recommandations dans mon ouvrage. Parmi celles-ci :
1-Le retrait du Président de la République et du ministre de la Justice du Conseil supérieur de la magistrature,
2-L’adoption d’une loi spéciale portant promotion et protection des défenseurs des droits de l’homme en Guinée.
L’ouvrage est disponible Chez L’Harmattan et sur Amazon et Fenac.
Ibrahima Diallo, membre du FNDC
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