L’écho du silence résonne comme un coup de tonnerre dans le paysage médiatique guinéen. Depuis le 3 décembre 2024, jour où le journaliste Habib Marouane Camara a été arraché à sa liberté par les forces spéciales, un voile de mutisme troublant s’est abattu sur les associations de presse.
Comment ne pas s’émouvoir devant cette indifférence qui frappe les associations professionnelles, jadis gardiennes des valeurs journalistiques ?
Plus préoccupant encore, les dirigeants de REMIGUI, AGUIPEL, AGEPI et UTERLGUI semblent avoir troqué leur mission de défense de la liberté de la presse contre des arrangements confortables avec le pouvoir militaire en place.
Cette danse dangereuse entre intérêts personnels et devoir professionnel fragilise les fondements mêmes du métier de journaliste.
La Guinée mérite mieux !!
Pauvre Guinée !!
Triste destin.
𝗦𝗘𝗞𝗢𝗨 𝗞𝗢𝗨𝗡𝗗𝗢𝗨𝗡𝗢
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