Ni l’annonce de cette date pour le référendum, ni l’arrivée du matériel pour le début du recensement des électeurs ne constituent une bonne foi du CNRD d’aller vers le retour à l’ordre constitutionnel. Tout cela ne vise qu’à masquer la vigilance des Guinéens sur les véritables intentions du clan qui gère cette transition.

Plus loin, comme les annonces ne suffisent pas maintenant pour arnaquer la communauté internationale, notamment les partenaires financiers, afin d’obtenir un financement, la junte militaire au pouvoir trouve un moyen pour parvenir à son plan machiavélique.

Désormais, cette date du 21 Septembre 2025, annoncée pour la tenue du référendum constitutionnel, sera présentée à la communauté internationale pour démontrer la soi-disant « bonne foi » de la junte pour amorcer le retour à l’ordre constitutionnel.

Pensant pouvoir piéger les partenaires internationaux de la Guinée qui ont toujours accompagné, financièrement et techniquement, le processus démocratique dans ce pays, le CNRD doit désormais savoir que les choses ont beaucoup plus évoluées.

Tous les pays et toutes les organisations internationales qui ont l’habitude d’investir des moyens pour l’organisation des élections, ont déjà pris conscience que ces moyens investis ne sont nullement utilisés dans le bon.

Ils ont toujours été utilisés pour alimenter les poches des puthistes corrompus, sans foi ni loi, dont l’objectif principal ne vise rien d’autre que de confisquer le pouvoir et priver les Guinéens de leurs droits fondamentaux, y compris les plus élémentaires.

Alors, à l’allure où évoluent les choses, le CNRD est bel et bien sur cette logique de confiscation du pouvoir en Guinée pour instaurer désormais une tyrannie à la tête du pays.

À la communauté internationale, financer cette junte militaire consiste tout simple à leur faciliter la tâche pour confisquer le pouvoir et piétiner les droits et les libertés fondamentaux des Guinéens.

Plusieurs activistes de la société civile, dont Foniké Menguè, Bilo Bah, Habib Marouane Camara, ainsi que des acteurs politiques sont aujourd’hui kidnappés et détenus dans des lieux tenus secrets.

Aux jours d’aujourd’hui, le meilleur soutien que la communauté internationale doit apporter à la Guinée et aux Guinéens, c’est d’accentuer la pression sur cette junte militaire, en imposant des sanctions financières et diplomatiques pour freiner cette dictature qui est entrain de se planter sur le peuple de Guinée.

Mamadou Saliou Lamarana Diallo pour infos-reelles.com