Mamadi Doumbouya, poussé en cela par les extrémistes qui l’entourent, veut lui aussi surfer sur 3 contre 1 dans la perspective de l’élection présidentielle à laquelle il veut se porter en violation de sa propre charte, de son serment et de ses engagements. 

Attention à ne pas tomber dans leur jeu. Il ne faut nullement se focaliser sur la mise en liberté du capitaine Moussa Dadis Camara.

Elle s’inscrit dans un plan global d’instrumentalisation ethnique à des fins politiques. Ce serait une très grave erreur d’appréciation de ne pas percevoir ce plan machiavélique.

On constatera que la grâce accordée au désormais ancien pensionnaire de la Maison Centrale de Conakry est saluée aussi bien par ses soutiens que par les anciens soutiens du Président Alpha Condé devenus soutiens du CNRD par l’effet de la transhumance liée à des considérations purement ethniques.

Si la position des premiers est légitime, celle des seconds est bassement politique et stratégique.

Que personne ne soit surpris de voir en liberté dans quelques jours ou semaines, le Colonel Moussa Thiegboro Camara pour « compenser » la détention et l’humiliation de Amadou Damaro Camara, cela dans le but d’avoir tout le Konia.

Puisque la position d’homme-clé du système de Amara Camara ne permet d’effacer le triste sort de l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Viendra ensuite le tour du Commandant Toumba Diakité dont le CNRD voudra exploiter l’immense popularité.

Tout cela au nom d’une fumeuse réconciliation alors qu’il s’agit en réalité d’une stratégie malsaine et diabolique de conservation du pouvoir par un groupe mafieux.

𝗦𝗘𝗞𝗢𝗨 𝗞𝗢𝗨𝗡𝗗𝗢𝗨𝗡𝗢

𝗥𝗘𝗦𝗣𝗢𝗡𝗦𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗧𝗥𝗔𝗧𝗘𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗣𝗟𝗔𝗡𝗜𝗙𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗨 𝗙𝗡𝗗𝗖