Dans le cadre d’une enquête internationale tentaculaire menée durant plus de deux mois par des journalistes d’investigation et des acteurs de la société civile, une révélation explosive promet de secouer les fondements du pouvoir à Conakry.
De Dubaï à Abu Dhabi, pour finir à Conakry en passant par certaines capitales africaines, ce réseau de journalistes et d’activistes de la société civile a fouillé, enquêté, et récolté des preuves crédibles établissant un lien direct entre une corruption de haut niveau dans le commerce de l’or de la BCRG et les plus hautes sphères de l’État.
Des sources proches du dossier révèlent l’existence d’un réseau d’influence étroitement contrôlé, impliquant des membres de l’entourage présidentiel ainsi que des hauts responsables militaires.
Aujourd’hui, nous franchissons une première étape vers la vérité en dévoilant le mécanisme frauduleux de cette corruption.
Suivront, dans les prochaines heures et les prochains jours, les noms des acteurs clés de ce scandale en pleine expansion, puis la publication des preuves irréfutables.
C’est un scandale financier d’envergure qui secoue la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) depuis plusieurs mois, après la révélation d’irrégularités majeures.
𝗨𝗻 𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗶𝗻𝗶𝘁𝗶𝗮𝗹 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗺𝗯𝗿𝗲
Le 23 février 2023, Emirates Minting Factory (EMR) et la BCRG ont signé un contrat pour la fourniture d’or. Dans un premier temps, les transactions se sont déroulées sans incident, respectant les termes établis entre les deux parties.
𝗟’𝗶𝗺𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝘂𝗻 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗺𝗲𝗱𝗶𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗼𝘃𝗲𝗿𝘀é
Cependant, la situation a changé lorsque le Gouverneur de la BCRG a imposé unilatéralement Tidjane Koita, président de l’Union des Orpailleurs de Guinée (UNOG), comme intermédiaire dans les transactions.
Cette décision s’est révélée être un stratagème facilitant la corruption et le détournement de fonds au sein de la banque centrale.
𝗗𝗲𝘀 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻𝘀 𝗱’𝗼𝗿 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗱𝗼𝗰𝘂𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻
Malgré un contrat direct entre EMR et la BCRG, Koita a commencé à livrer de l’or à EMR sans fournir de documentation justificative ni preuve d’origine. EMR a alors exprimé des préoccupations quant aux quantités livrées et au rôle opaque joué par Koita.
𝗥𝗲𝗳𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗼𝗽é𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗮𝗯𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗶𝗹𝗶𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻𝗻𝗮𝗯𝗹𝗲
Face aux préoccupations croissantes, EMR a exigé des documents de conformité et une preuve d’origine de l’or. Le Gouverneur, dans une lettre datée du 20 décembre 2023, avait promis de fournir ces documents.
Cependant, cette lettre s’est révélée frauduleuse et aucune information n’a jamais été transmise. En novembre 2024, EMR a envoyé une équipe à Conakry pour effectuer une vérification, mais la BCRG a refusé toute coopération, immobilisant l’équipe sur place pendant plusieurs jours.
𝗗𝗲𝘀 𝘃𝗲𝗻𝘁𝗲𝘀 𝗻𝗼𝗻 𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘀é𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗶𝘅 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗽𝘂𝗹é𝘀
En parallèle, la BCRG a signé un contrat de deux ans avec Koita pour l’achat de 20 tonnes d’or à un prix de 3,5 $/gramme « premium », un tarif sans précédent sur le marché mondial.
Une analyse du contrat a révélé l’absence de prime de prix une irrégularité notable par rapport aux pratiques commerciales standards.
Cette omission a permis au Gouverneur et à Koita de manipuler les prix à deux reprises, malgré le principe selon lequel les prix de l’or ne peuvent être modifiés après le fixing.
𝗨𝗻 𝗿𝗲𝗳𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗷𝘂𝗱𝗶𝗰𝗶𝗮𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹’𝗮𝗳𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲
Face à ces révélations, le Gouverneur et le Président Mamadi Doumbouya ont choisi de ne pas judiciariser l’affaire. Une enquête approfondie aurait pu révéler des irrégularités compromettantes, notamment des manipulations de prix et des violations des pratiques commerciales standards.
En évitant la voie judiciaire, ils ont cherché à maintenir le contrôle sur la situation et à limiter les répercussions politiques et économiques de ce scandale.
Ce dossier, qui met en lumière des pratiques douteuses au sein de la BCRG, soulève des questions sur la transparence et la gouvernance financière en Guinée.
L’absence de sanctions judiciaires risque de nuire à la crédibilité des institutions économiques du pays et d’entacher la confiance des investisseurs internationaux.
Ce n’est que le début le début d’une saga à de multiples rebondissements, rythmée d’éléments de preuves irréfutables, qui ne manquera pas de tenir en haleine les Guinéennes et Guinéens soucieux du sort de notre nation.
Le peuple mérite de connaître la vérité et de poursuivre ses délinquants, tôt ou tard, devant les cours et tribunaux. L’or de cette nation appartient à tous, et non à une poignée d’individus puissants se cachant derrière leurs grades et leurs fonctions.
𝐄𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞 𝐝’𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 :
𝐌𝐚𝐦𝐨𝐮𝐝𝐨𝐮 𝐁𝐚𝐛𝐢𝐥𝐚 𝐊𝐄𝐈𝐓𝐀
𝐀𝐛𝐨𝐮𝐛𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐀𝐤𝐨𝐮𝐦𝐛𝐚 𝐃𝐈𝐀𝐋𝐋𝐎
𝐀𝐛𝐝𝐨𝐮𝐥 𝐋𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐥𝐨
𝐒é𝐤𝐨𝐮 𝐊𝐨𝐮𝐧𝐝𝐨𝐮𝐧𝐨
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