Dans un communiqué rendu public cette semaine, le ministre de l’enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation a annoncé la rentrée des classes pour l’année scolaire 2025-2026 au 15 Septembre prochain. Mais depuis cette annonce, les réactions se sont multipliées du côté des acteurs de l’éducation nationale. 

Ainsi, pour le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée SLECG, dirigé par Aboubacar Soumah, il est hors de question pour les enseignants de reprendre les cours à la date du 15 septembre 2025, sans remplir un certains nombre de conditions.

Ces conditions qui sont au nombre de quatre (4), ont été présentées, ce mercredi 27 Août 2025, au cours d’une Assemblée générale organisée par le SLECG à son siège à Donka.

« Pas d’ouverture des classes sans la révision du statut particulier de l’éducation. 

Pas d’ouverture des classes sans la reconnaissance des enseignants contractuels de Conakry. 

Pas d’ouverture des classes sans le déblocage des salaires de 3 600 enseignants. 

Et pas d’ouverture des classes sans l’uniformisation des primes d’incitation », a annoncé Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG.

Par ailleurs, le SLECG précise qu’un mémorandum sur ses revendications sera remis très prochainement aux autorités de la transition.

Mamadou Moussa Diallo pour Infos-reelles.com