Dans son bilan annuel portant sur la situation des journalistes à travers le monde, Reporters Sans Frontières RSF a, de nouveau, déploré les exactions qui sont commises régulièrement contre les hommes de médias dans l’exercice de leur métier, au cours de l’année 2024 qui vient de s’achever.
Entre arrestation, disparition, enprisonnement et meurtre, les journalistes ont traversé une année difficile dans la plupart des pays.
Mais le cas de l’Afrique et particulièrement de la Guinée, reste très inquiétant, suite à la fermeture des médias et à l’enlèvement du journaliste journaliste, Habib Marouane Camara au début du mois de décembre 2024.
D’après les observateurs, la presse guinéenne traverse actuellement la période la plus difficile de son histoire, sous la gouvernance du CNRD dirigé par le Général Mamadi Doumbouya.
Merci de lire ici un extrait de la déclaration de Thibaut Bruttin, Directeur général de RSF !
Les journalistes ne meurent pas, ils sont tués ; ils ne sont pas en prison, des régimes les y ont jetés ; ils n’ont pas disparu, on les a enlevés.
Ces crimes, souvent orchestrés par des gouvernements ou des groupes armés, bafouent le droit international et demeurent trop souvent impunis.
Nous devons faire bouger les lignes, nous rappeler, nous citoyens, que c’est pour nous, pour nous informer, que les journalistes meurent.
Continuons à compter, à nommer, à dénoncer, à enquêter, à faire en sorte que justice soit faite. La fatalité ne doit jamais triompher. Protéger ceux qui nous informent, c’est protéger la vérité.
La Rédaction
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