Les années passent et se ressemblent, point de l’hyperbole, le soldat n’est qu’un sosie du professeur. Le régime défunt et celui de maintenant sont des jumeaux parfaits.
Affichons deux tableaux, pour visualiser les points de ressemblance, le tableau de 2024 qui s’en va et celui de 2021 à la veille du coup d’Etat affichent les mêmes paramètres. Le soldat au lieu d’arrondir les angles a plutôt amplifié et aiguisé la douleur de la Guinée.
Oui, la Guinée, métaphoriquement présentée comme une femme, que mérite amour et douceur, après s’être longtemps violentée d’une manière injustifiée et injustifiable.
L’année 2025, s’annonce sous de mauvais auspices pour cette femme, des thuriféraires excellents dans le girouetisme manœuvrent pour précipiter la femme joviale dans l’abime. La fleur est fanée, sous le professeur.
Elle sera déchiquetée par le treillis sous la complexité de la soutane et du pseudo intellectuel en crise de morale. Ils adorent les crises, ils s’activent pour qu’elles éclatent, ils troublent les eaux pour pêcher vicieusement toutes les ressources du pays.
Sans scrupules, ils laisseront cette femme dans un dénuement absolu. Le pseudo intellectuel, agissant à visages découverts de concert avec le treillis malmène la Guinée.
Où est le moral ? Où est la logique ?
Ces intellectuels qui ne brillent que par le pédantisme professoral, prennent nos vessies pour des lanternes. Au nom de la démocratie, ils ont volé sur le râble de Dadis, un putschiste.
Vigoureusement, ils ont désapprouvé sa candidature. Au nom de cette même démocratie, ils adoubent Mamady, un putschiste et l’encouragent à torpiller sa parole d’honneur. Prétextant que sans lui, ce serait le déluge.
Où sont la morale et la logique ?
Au nom des droits de l’homme, Fonike Mengué inacceptable dans les geôles d’Alpha Conde. Pour la paix, il doit moisir dans les goulags de Mamady, ils restent bouche cousue face aux kidnappings et la fermeture des médias.
Rien ne heurte leurs convictions, pourvu qu’ils puissent doper sans coup férir le train de vie à eux et à leurs familles.
Finalement, on peut souscrire sans réserves aux propos de Tierno Monenembo « Eux qui auraient dû être la solution, ne le sont en rien, ce sont plutôt eux le problème à la lumière de la vérité »
Barry lll
Étudiant Master 2 communication Université de Strasbourg
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