Le gouvernement d’Emmanuel Macron est accusé de livrer des armes et du matériel de répression à la junte militaire guinéenne, des équipements utilisés contre la population civile.
Des informations croisées et des révélations de la presse internationale attestent d’une coopération militaire et sécuritaire que Paris maintient avec des autorités guinéennes issues d’un coup d’État.
Cette coopération constitue une violation flagrante des principes des droits de l’homme que la France ne cesse de brandir sur la scène internationale.
L’arrivée de militaires français en Guinée, à la suite de leur retrait du Sénégal et du Tchad, est particulièrement troublante. Ils s’y installent avec leur équipement pour soutenir les Forces spéciales guinéennes, directement impliquées dans la traque, l’arrestation et la disparition forcée de journalistes, de leaders de la société civile et de citoyens engagés.
La France a clairement choisi le business avec la junte, au détriment du peuple de Guinée, des valeurs démocratiques et des droits humains qu’elle revendique pourtant sur la scène l’internationale.
Si la présence française n’est pas, en soi, un problème pour les Guinéens, l’alliance du gouvernement français avec la junte militaire, dans son effort de confiscation de pouvoir et de répression systématique des voix indépendantes, alerte et indigne désormais tous les fils et filles de la Guinée attachés à la liberté et à la préservation de l’indépendance du pays, chèrement acquise en 1958.
Ibrahima Diallo, Responsable-FNDC
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