Le lundi 20 janvier prochain, plusieurs anciens hauts dignitaires des régimes précédents sont convoqués devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF), pour y être entendus devant les juges sur les faits qui leur sont reprochés dans leur gestion antérieure.
Parmi les cadres convoqués devant cette juridiction, l’on retrouve l’ancien Ministre de l’Économie et des Finances sous le régime du Général Lansana Conté.
Dr Ousmane Kaba, comme c’est de lui qu’il s’agit, doit être entendu sur une affaire très ancienne, portant sur les relations entre des entrepreneurs guinéens et chinois et une autre portant sur le Ministère de la pêche.
Mais dès l’annonce de sa convocation, le leader du parti PADES est sorti de son silence pour parler de complot orchestré par certains hommes de médias.
Pour en savoir davantage, nous vous proposons ici l’intégralité de la réaction de Dr Ousmane Kaba !
Face à l’intoxication qui a envahi la toile, il est nécessaire de clarifier les faits :
L’affaire en question remonte à près de 30 ans et concerne des relations entre des entrepreneurs guinéens et chinois d’une part, et le Ministère de la Pêche d’autre part, sous le gouvernement de l’époque dirigé par le Premier ministre Sydia Touré et le Président Lansana Conté.
Il y a quelques mois, j’ai été convoqué à l’ORDEF uniquement en qualité de témoin, en tant qu’ancien ministre des Finances (pour une durée de six mois) à l’époque des faits. Cette convocation m’a surpris, car je n’avais jamais entendu parler ni de la société incriminée, ni de son promoteur.
De plus, le protocole financier évoqué, signé entre ladite société et le Ministère de la Pêche, n’a jamais été porté à ma connaissance, et encore moins signé par moi.
Il est donc évident que cette affaire ne me concerne absolument pas. Les informations diffusées dans certains médias et sur les réseaux sociaux sont infondées et relèvent d’un complot visant à salir ma réputation.
Cependant, il est important de préciser que ce complot ne provient ni des autorités judiciaires ni du pouvoir en place. Il s’agit d’une manœuvre orchestrée par certains journalistes qui, pour des raisons politiques, cherchent à ternir mon image.
La Rédaction
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