La gestion de la transition guinéenne par le CNRD dirigé par Mamadi Doumbouya suscite de plus en plus de critiques de la part des acteurs sociopolitiques. Pour le patron de l’UFDG et de l’ANAD, la gouvernance du CNRD a ramené des pratiques que les Guinéens croyaient être revolues. 

Cellou dalein Diallo pointe entre autres : les kidnappings, les disparitions ou encore la persécution de la presse dans le pays. Choses qui, selon lui, relèvent de la politique de terreur.

« Le pouvoir du CNRD nous a ramené à des temps que nous croyions révolus : kidnappings, disparitions forcées de citoyens, assassinats, confiscation des libertés fondamentales, bâillonnement de la presse. 

Autrement dit une politique de la terreur, caractéristique des régimes totalitaires », a déploré l’opposant Guinéen en exil dans son discours de fin d’année.

Plus loin, l’ancien adversaire d’Alpha Condé qualifie la gestion de la transition par le Général Mamadi Doumbouya d’un « viol constant de la morale et le mépris de la vie humaine ».

Poursuivant, il qualifie Mamadi Doumbouya également de « l’homme du parjure et du renoncement ».

« Mamadi Doumbouya ne se cache plus, Mamadi Doumbouya ne se retient plus. C’est le viol constant de la morale, c’est le mépris de la vie humaine, c’est la terreur au grand jour. 

Cet officier que nous avions applaudi pour nous avoir promis une transition brève et respectueuse des droits humains et des libertés fondamentales ainsi qu’un retour rapide à l’ordre constitutionnel est devenu l’homme du parjure et du renoncement », a-t-il dénoncé une fois de plus.

Mamadou Moussa Diallo 

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