Dans un communiqué publié cette semaine, le Ministre de l’Administration du Teritoire et de la Décentralisation a demandé aux partis politiques qui étaient mis sous observation lors de leur évaluation, de mettre à jour leurs règlements intérieurs avant la fin de ce mois de janvier 2025.
Plus loin, le Ministre Ibrahim Kalil Condé invite les partis concernés à régler leur crise interne, en suivant les décisions juridiques rendues par la justice.
Cette communication du chef du département de l’Administration n’a pas tardé de faire réagir l’UFDG, qui reste l’un des partis concernés par ces mesures.
C’est ainsi, réagissant sur le sujet, le conseiller à la communication de Cellou dalein Diallo a déclaré tout d’abord que l’UFDG prend « acte » du communiqué du ministre.
Toutefois, Souleymane Souza Konaté a tenu à rappeler au ministre Condé qu’il n’y a aucune crise interne à l’UFDG. Pour lui, la priorité de l’UFDG reste et demeure le retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Pour mieux savoir sur cette réaction de Souleymane Souza Konaté, nous vous proposons ici un extrait !
Nous prenons acte de ce communiqué et souhaitons rappeler que, dans le cadre de notre engagement aux Forces Vives de Guinée, l’ANAD et l’UFDG récusent la légitimité du CNRD et exigent une transition civile, crédible, inclusive et respectueuse des aspirations du peuple guinéen.
Notre objectif demeure le retour rapide à l’ordre constitutionnel par des moyens pacifiques et conformes aux principes démocratiques.
Contrairement aux spéculations, il n’existe aucune crise interne à l’UFDG. Ceux qui propagent ces rumeurs cherchent à créer des divisions pour servir les intérêts de leurs maîtres.
L’UFDG reste concentrée sur ses priorités : finaliser le renouvellement de ses structures, organiser son congrès national selon son propre agenda et préparer le retour de son président, Cellou Dalein Diallo.
Afin de se positionner comme la force gagnante aux prochaines élections. Le mandat actuel de la direction nationale demeure valable jusqu’au 26 juillet 2025.
Quant à la prolifération des mouvements politiques, il est claire qu’elle est encouragée par le CNRD. Ces initiatives opportunistes soutenues par certains ministres et directeurs, visent à affaiblir les véritables forces politiques et sociales.
Ces pratiques, bien qu’illégales, ne nous préoccupent pas. Elles ne peuvent détourner notre attention des enjeux réels auxquels le pays fait face.
La Rédaction
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