D’après la presse qui a couvert le procès de Aliou bah, président du MODEL, le jeune leader aurait coulé de larmes. Ces pleurs ne sont pas émotionnelles, elles ne résultent nullement de la trouille, ni d’un quelconque chagrin.
Ces pleurs ne sont pas dues à la fragilité psychologique, Aliou bah a un mental d’acier. Pour cette Guinée, il n’a cure des ouragans, il les nargue et défend ses convictions fondées sur une foi inébranlables.
Pendant que certains, poussés par l’appât du gain, pactisent avec la junte en entérinant l’arbitraire et d’autres craignant pour leur vie confient leur langue au chat. Le jeune Aliou bah a refusé le silence, le compromis et l’exil.
Armé des idées, les manches retroussées, il reste en Guinée et s’attelle à la construction d’une « Arcadie » où chaque guinéen nagerait dans la béatitude.
Ces larmes sont hautement patriotiques, elles démontrent de manière évidente et sans conteste le patriotisme exacerbé qui anime Aliou. Ces larmes sont versés pour manifester l’indignation légitime face à une Guinée qui coule, un pays qui va à vau-l’eau.
Ce sont des larmes de rage, de révolte contre une junte qui a décidé de plier tout un pays à sa loi personnelle. Ces larmes sont celles d’un zélateur acharné à défendre ses nobles convictions.
Que ces larmes décuplent la force des « Modélistes » comme l’a recommandé vivement le président « Soyez plus forts que moi ».
Que ces larmes purifient la Guinée de toutes les monstruosités, l’hypocrisie et l’injustice.
Qu’elles fécondent et fertilisent le sol guinéen pour qu’en fin germe la Guinée démocratique, la Guinée où ne primerait que le droit et la justice.
BARRY III
Master 2 communication, université de Strasbourg.
0 commentaires